Jack Kerouac « The King of the Beats » nous raconte ses propres voyages à travers différents romans écrits dans les années 50. J’espère être objective en parlant de cet auteur car l’affection que je lui porte rend quelques fois mes propos surréalistes.
Aujourd’hui « Sur la route » est à l’affiche. L’histoire commence en 1947 aux Etats-Unis et narre l’histoire réelle de Kerouac et ses amis Beatnik, entre autres William Burroughs, Allen Ginsberg et Neal Cassady. Sans raconter la trame je précise tout de même qu’il s’agit d’un voyage à pied, en stop et en bus entre New York et San Francisco, où l’on rencontre des amis, de la drogue et des filles. Une histoire hors du commun car vraie, des aventures que Kerouac rend extraordinaires. Mais ce n’est pas seulement une histoire de dope et de meufs. C’est surtout une réflexion sur l’Amérique des années 50, le constat d’une génération qui souhaite faire entendre sa voix.
Ce livre m’a énormément plu et inspiré. L’écriture de Kerouac est fluide et agréable. Chaque description est intense et nous donne envie. Envie de vivre sa vie. Et c’est bien là le problème. Plusieurs jours après la fin de la lecture du roman le charme de cette vie de bohème beat m’a paru impossible car je ne pourrais, moi même, jamais la vivre. Sûrement une histoire de courage. Malgré tout j’ai été séduite par l’évasion que nous partageons avec l’écrivain, les paysages qu’il traverse, cette liberté inconditionnelle, la chance qui l’accompagne, ses amis bourrés de charisme mais également l’Histoire qu’il a écrite. Car par ses poèmes, ses romans, ses faits il a créé la « Beat Generation ». Une génération d’anticonformistes, amoureux de la nature, de la spiritualité et des relations entre tous les êtres. Ça y est j’exagère, non ?
Très prochainement, l’histoire sortira sur grand écran.
La magie de ces routes là c’est qu’elles ménent à soi !!!
oui, c’est certain !
Un sandwich qui donne faim !! Je vais m’empresser de le dévorer.